Vendredi 17 février, 10 heure du matin, au STAPS de St Etienne. Une centaine de personne se presse dans l'Amphi 1. Il devrait y en avoir 500. L'AG commence quand même, c'est la veille des vacances. Arrive le vote de la gréve générale, reconduit chaque matin.
"Qui est pour continuer la gréve général ?"
Levé de main quasi unanime. On compte.
"Qui est contre la gréve générale ?"
Un dixaine seulement.
"Qui est ne se prononce pas ?"
De même, une dixaine.
"La gréve générale est donc reconduite !"
Mais soudain prise de conscience : une voie s'élève :
"Mais où sont les autres, hier déjà on était seulment 200 (sur une estimation de 500 pouvant être présent) et aujourd'hui nous ne sommes plus que 100 !"
Tiens, pas faux ça, on revote donc et le resultat tombe :
"La gréve générale n'est pas reconduite !"
Ceux qui n'étaient pas là ont été noté et sont désormais discréditer aux yeux des profs qui nous soutiennent.
Façon de dire aux absents qu'une gréve, c'est du début à la fin. A St etienne on compte bien reprendre le combat dès la rentrée, dans une semaine. Et avec tout le monde, cette fois.